C'est le jour, le grand jour, je dois commencer ma quête. Je suis en train de préparer mes affaires. Dans cette quête, je dois aller secourir quelqu’un qui est fait prisonnier par des bandits. Je me dis que je vais quand même risquer ma peau en voulant le secourir, mais bon, c’est ça la vie d’un mage. Je prépare mes dernières affaires et je m’en vais, je n’ai pris que le strict nécessaire, pas besoin que je m’encombre de choses inutiles. J’ai enfin pris la route, déjà, premier objectif assez simple, quitter la ville. Je pense que je vais réussir cet objectif, enfin, je crois, je ne suis pas sûr. Et hop là, je viens tout juste de quitter la ville, me voilà maintenant dans les terrains hostiles, je décide quand même de marcher tranquillement, la route jusqu’au camp ne dure qu’un jour, mais un jour entier, je décide de marcher un peu plus vite, je vais peut-être arriver là-bas plus rapide que prévu.

Je décide quand même d’aller me reposer dans une auberge, elle n’est pas très loin de la position ou je cherche à aller et j’ai besoin de repos. J’ouvre la porte, surprise, il n’y a personne, en dirait que cette auberge fait faillite. L’aubergiste me regarde, puis regarde mon accoutrement, il renifle une fois, tourne les yeux, puis il commence à sortir un verre pour ensuite me demander si je voulais boire, je constate qu’il est d’une grande politesse, mais ce n’est pas le cadet de mes soucis. Je décide de m’approcher de lui et de lui demander s’il y a eu du grabuge vers les parages. Il commence à me regarder sérieusement, puis il se met à me parler calmement.

Vous ferez mieux de partir, vous savez, c’est très dangereux ici, déjà qu’il y a un mage qui est retenu prisonnier dans un campement, je te conseille de pas trainer là-bas.

Ce camp est très dangereux ?

Oui, très dangereux, heureusement, que moi, ils me laissent passer pour leur apporter des vivres et ils me les achètent.

Ils vous les achètent ?

Oui, ils me les achètent, pourquoi me poses-tu cette question ?

Sachant qu’ils sont “très” dangereux, ils auraient pu vous les prendre de force, votre alibi ne tient pas debout, je sais que vous êtes l’un d’entre eux.

Il a voulu m’attaquer, mais je l’ai percé à jour, il sait beaucoup de choses pour un aubergiste, en voulant m’attaquer, il a causé sa perte, mais je ne veux pas le tuer, je dois extraire des informations, c’est pourquoi j’ai esquivé son coup et j’ai usé de ma magie pour l’envoyer contre le mur grâce à ma technique “Tourbillon des neiges”. Après l’avoir cloué sur le mur, je me dis que je dois obtenir des informations, pour une approche plus subtile. Je décide de lui poser une question, à ce que je vois, il n’a pas l’air d'être habitués aux interrogatoires. Je lui demande de me dire une information pour savoir s’il me ment ou pas, je lui demande combien de personnes qui sont dans le camp, il me répond qu’il y a 30 personnes. Je vois, cette personne est carrément en train de se payer ma tête, 30 personnes pour un prisonnier, je pense qu’il me prend pour un idiot. Je décide d’augmenter le niveau de l’interrogatoire en baissant la température de la pièce, il commence à paniquer. Il me répond qu’il y a quinze personnes qui protègent le camp. Je commence à me dire qu’il doit avoir raison vu qu’il est pris de panique. Je lui demande où est retenu le mage prisonnier. Il me répond qu’il est retenu prisonnier au fond du camp. Je lui demande aussi comment sont bâtis les protections du camp.

Si tu pouvais baisser la températuure, ceee seraiiit très cooll de taa parrt.

Je ne négocie pas avec les menteurs, réponds à ma question où c’est la mort que tu vas rencontrer.

Ok okk, elle est très bien protégéee, je t’assuure que leee seul moyen d’y entrer, c’est par l’entrée, mais personne ne peut y entrer sans autorisation.

Je me dis que cet homme va m'être utile, il a déjà peur de moi, autant l’utiliser comme un fou, dans mon échiquier, il ne manquait plus que ma tour qui était emprisonné. Je devais trouver un moyen de la libérer, d’un coup, j’ai eu une idée. Je vais me servir de l’aubergiste. Je commence à bluffer avec lui en créant une mini boule de neige et en lui disant que si jamais il ne fait pas ce que je dis, cette boule le tuera. Il commence à avoir peur, c’est très bien, il a mordu à l’hameçon, maintenant, je vais pouvoir l’utiliser comme un fou. Mon plan est en marche, le temps de lui expliquer, je pense que demain, je vais pouvoir libérer le mage.

Nous sommes maintenant le lendemain, tout est prêt, voici le déroulement du plan. L’aubergiste et moi allons aller à leur rencontre, je vais servir comme prisonnier en faisant croire que je connais le mage, je vais ensuite aller dans sa cellule, je vais le libérer et nous allons nous enfuir. Malheureusement, tout ne s’est pas passé comme prévu. Nous sommes bien arrivés comme prévu, mais au moment où j’ai été donné par l’aubergiste, ils l’ont tués. Ils savaient qu’il était sous mon commandement. Ils avaient des espions au cas où l’aubergiste décide de se rebeller. Ils m’ont transporté et j’ai été mis dans la prison à côté du prisonnier que je dois sauver, manque de peau pour eux, ils n’ont pas vérifiés mes menottes, et oui, je garde toujours un joker dans ma manche. Mes menottes sont fausses et faciles à enlever, après les avoir enlevées, je détruis les barreaux de ma prison avec ma technique boule de neige, ce qui a fait beaucoup de bruit, les bandits se sont mis en route vers moi, je ne dois pas tarder, j’utilise la même technique pour libérer le prisonnier.

Je suis là pour te sauver, dépêche toi, on va devoir combattre dans pas longtemps, ils vont arriver, d’ailleurs, c’est quoi ton nom ?

Je m’appelle Kurt et toi ?

Je m’appelle Fubuki, dépêchons-nous.

Ils se sont rassemblés vite, attendez, ce sont des mages ! Cela va rendre notre fuite plus ardue. Mon compagnon me dit de rester derrière lui, je vois que les mages se sont mis à attaquer, mais mon compagnon vient à l’instant d’utiliser sa magie, elle nous a protégé des attaques. Alors, il est temps pour moi de lui montrer ce que je suis réellement capable, je commence à utiliser ma technique “Blizzard”, dommage pour les mages, ils sont dans la zone ou mon Blizzard est en action, certains commencent à avoir très froid et mettent un genou à terre, d’autres tentent une offensive, je décide de faire une boule-de-neige pour les écarter, mais manque de pot, on m’attaque par-derrière et ma stratégie a l’air brisé puisque je ne suis plus protégé par mon coéquipier. Je réfléchis un moment, puis là, je me dis qu’il faut que je l’utilise, sinon, je ne vais jamais arriver à tous les toucher, je commence à lever ma main, tout en concentrant ma magie, le sol commence à trembler un peu, oui, je suis en train d’utiliser ma meilleure technique, suis-je suicidaire ? Non, c’est nécessaire à notre victoire, mon coéquipier décide de venir vers moi et arrête ma technique en tenant mon bras vers le bas.

Oh oh, je ne sais pas ce que tu fais, mais ça a l’air un peu trop dangereux, ne fais pas ça maintenant.

C’est vrai, cette technique est dangereuse, mais la vraie raison de cette technique, c’était pour susciter le doute chez l’adversaire, regardez les, ils tremblent tous, pauvres mages. Je décide d’en finir rapidement, j’invoque ma faux, puis je m’approche de mes adversaires pour les taillader, pendant un choc, une épée m’a transpercé juste à l’emplacement de ma vieille blessure. Je pissais le sang, que faire, là, je suis bien amoché, bon, je me dis que je n’ai pas le choix, quitte à les tuer. Je vais agir comme un réfrigérateur et ensuite porter des coups fatals. Je réactive blizzard que j’ai désactivé avant mon assaut avec la faux pour éviter une grosse perte. Je les vois tous poser un genou à terre, je me dis que je vais faire un massacre.

La bataille est terminée, beaucoup de sangs sur le sol, certainement pas le mien et celui de mon compagnon, nous avons gagnés, nous avons réussis à les vaincre. Nous sommes en route pour ma guilde. Ma mission étant remplie, je le laisse dans la ville, il m’a dit vouloir visiter la ville de ma guilde et peut-être y habiter, je me suis demandé si cette personne n’était pas en train de me suivre. Arrivée à la guilde, ma mission est rempli avec succès, je décide de m’asseoir sur une chaise au bar, on me demande comment a été ma mission.

Et bien, ça pouvait aller, mais bon, si je suis là, cela veut dire que ça s’est bien passé.

En disant cela, je commence à me tenir sur ma blessure, oui, je l’ai caché, elle me fait quand même horriblement mal, je ne sais pas si je vais supporter cette douleur encore.